L'appel de Pan

Performance Texte/Musique
Durée 50 min
Tout public à partir de 12 ans

Au premier siècle de notre ère, un cri déchire l’ancien monde : "le grand Pan est mort !"
2000 ans plus tard ce cri résonne encore... Le dieu de l’instinct sauvage envolé, la nature perdait son âme.
La déchirure nous touche au plus près, nous atteint au plus profond.
Sax dans le mix, électro, guitare, voix et textes s’engouffrent dans la faille à la recherche de l’énergie Panique.
Sommes-nous si loin ? Sommes-nous si différents ? Qu’en est-il des "autres manières d’être vivant" ?
Dans les frondaisons d’autres voix pépient, des regards épient.
Dans ce carnet de voyage, telle une élégie post moderne, un acteur et deux musiciens répercutent l’appel.

Gaëtan Emeraud - Texte/Jeu/Mise en scène
Florent Gross - Composition/Guitares/Electro
Sabah Alani - Saxophone Alto

Cyrille Fricaud - Scénographie/Direction d’acteur/ Conception masque
Pierre-François Blanchard - conseils direction musicale
Loïc Hache et Clément Leminnicier (en alternance) - Ingénieur du son
Alan Floch - création lumière (en projet 2024-2025)
Chargée de diffusion et Communication : Agathe Quilbé
Photographies : Bertrand Cousseau
Teaser : Matthieu Matheus

Ce récit en six épisodes tel un carnet de voyage, dessine des angles singuliers sur notre rapport ˆ la nature et interroge, à travers la figure du dieu Pan, nos appuis d’animal humain.
Les compositions musicales tissent un fil entremêlé à la voix. Les différents moyens mis en Ïuvre de l’acoustique à l’électronique ouvrent des paysages sonores aux couleurs changeantes. Les improvisations au saxophone, comme le chant libre de Pan s’immiscent entre les lignes. Le masque créé par Cyrille Fricaud, figure totémique, veille et s’anime sur le plateau.

"C’est à nouveau l’heure de la panique (crise écologique) et cela exige quelque chose de plus sérieux qu’un renfort de raison ou qu’un surcroît de contrôle. Il faut des rituels collectifs et de nouveaux récits pour tous." J-C Cavallin in Le valet noir - pour une écologie du récit.